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Régie par la loi du 1er juillet 1901 (référence J.O. des 14 et 15 mai 1973, n°113).Affiliée à "Haute-Saône Nature Environnement".
  Maison des Associations, 20 rue du Bas de Laval
70220 FOUGEROLLES-SAINT-VALBERT
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QUELQUES ELEMENTS TYPIQUES DU PAYSAGE FOUGEROLLAIS

Fougerolles présente des paysages caractéristiques, avec des éléments propres à son histoire, à sa région, à ses habitants. Ces éléments paysagers, en plus de participer à la diversification des vues, ont souvent d’autres rôles. Ceux-ci renforcent leur importance d’un aspect aussi bien  paysager qu’écologique, historique, économique ou social.

D'autre part l'évolution des activités de l'Homme a aussi engendré la "fermeture du paysage" (enrésinement, enfrichement,...) et aujourd'hui de nouvelles problématiques de gestion paysagère en découlent.

LES VERGERS TRADITIONNELS

D’origine humaine, le verger à haute-tige constitue néanmoins un écosystème original harmonieux du paysage et renferme de nombreuses espèces animales et végétales.

Jusqu’au tournant des années 1960, le verger se présentait sous la forme d’arbres fruitiers complantés c’est à dire disséminés dans les cultures. Le sol était donc exploité soit en labours destinés aux céréales et à la pomme de terre soit en prairies de fauche ou pâturées surmontés d’une arboriculture très complémentaire. De nos jours les vergers haute-tige sont implantés presque exclusivement dans les pâtures ou les prairies. Ils permettent alors une double utilisation du sol puisque l’on peut faucher l’herbe ou faire pâturer du bétail sous les arbres.

 

La composition des vergers traditionnels est basée essentiellement sur le principe des mélanges d’arbres à fruits à pépins, alternés avec ceux à noyaux ; pommiers, poiriers, pruniers, mirabelliers, quetschiers, cerisiers, noyers. Conduits de manière à obtenir des troncs d’environ 1,80 à 2,00 m de hauteur, ces arbres constituent le verger à «haute-tige ». L’homme a valorisét biologiquement et économiquement  ces vergers en créant de nombreuses variétés fruitières locales bien adaptées à nos terroirs. Les fruits de ces vergers ont la particularité d’être sains, riches en saveur, en arôme et en nutriments. Ils permettent également l’élaboration de produits naturels. Parmi ces derniers on compte les jus de fruits, les confitures, les fruits séchés, les compotes, les tartes. Les eaux de vie, les miels, voire certains vinaigres, tirent également leurs richesses de la variété des vergers.
     Arbres complantés en polyculture.

La composition des vergers traditionnels est basée essentiellement sur le principe des mélanges d’arbres à fruits à pépins, alternés avec ceux à noyaux ; pommiers, poiriers, pruniers, mirabelliers, quetschiers, cerisiers, noyers. Conduits de manière à obtenir des troncs d’environ 1,80 à 2,00 m de hauteur, ces arbres constituent le verger à «haute-tige ». L’homme a valorisé biologiquement et économiquement  ces vergers en créant de nombreuses variétés fruitières locales bien adaptées à nos terroirs. Les fruits de ces vergers ont la particularité d’être sains, riches en saveur, en arôme et en nutriments. Ils permettent également l’élaboration de produits naturels. Parmi ces derniers on compte les jus de fruits, les confitures, les fruits séchés, les compotes, les tartes. Les eaux de vie, les miels, voire certains vinaigres, tirent également leurs richesses de la variété des vergers. En plus d’être des producteurs de fruits aux qualités gastronomiques exceptionnelles, les vergers sont aussi des lieux de convivialité, des espaces de promenade et de découverte où chacun prend contact avec l’environnement naturel, vit les rythmes des saisons, suit le ballet des abeilles qui jouent un rôle si important pour la pollinisation des fleurs des arbres.

Enfin le verger traditionnel est aussi un lieu d’habitation pour des espèces animales et végétales caractéristiques. Au niveau faunistique, on distingue trois classes d’animaux caractéristiques : les mammifères avec le lérot, la noctule (une chauve-souris), la fouine ;  les oiseaux, qui profitent de ressources amlimentaires adaptées (insectes, petits rongeurs pour rapaces, fruits), comme le torcol fourmilier, le rouge queue à front blanc, la pie grièche à tête rousse ou la huppe fasciée pour les plus remarquables ; les insectes, très nombreux, avec les différentes espèces de papillons, mais aussi les espèces  pollinisatrices (abeilles, ...), et malheureusement la présence d'insectes ravageurs, xylophages (mangeurs de bois) comme les scolytes.

 

A Fougerolles, les arbres fruitiers haute-tige sont l’élément marquant du paysage. Au regard des fonctions qu’ils occupent, il est bien entendu primordial de les entretenir et de les préserver.

 

Les vergers autour de la Croix du milieu de la Commune, lieu de promenade.

 

LES VERGERS MODERNES

Des agriculteurs organisés en CETA (Centre d’Études Techniques Agricoles) ont lancé au début des années 1960 des vergers expérimentaux en basse-tige (près de l’École de Beaumont et aux Chavannes). Des variétés locales de fruits furent greffées sur des « Saintes Lucie », sur le modèle des vergers producteurs de cerises de la vallée du Rhône et d'Ardèche. L’expérience fut peu concluante : le développement des arbres en hauteur n’était pas maîtrisable et on s’est aperçu qu’il fallait maintenir un espace de plantation bien supérieur (10 mètres au moins). Après la récolte exceptionnelle de 1968, on expérimenta la première machine à secouer : ce nouveau matériel permettrait à l’avenir de pallier les difficultés de la cueillette manuelle. De plus, cette mécanisation ne pouvait se faire que sur des sujets à haute-tige. Au tournant des années 1970, plusieurs producteurs organisèrent des vergers modernes. Ces beaux vergers, bien conduits, sont actuellement en pleine épanouissement (à Blanzey et au Roigire, à Beaumont, « Chez Jean DICOTET », au Prédurupt, à Croslières…). Depuis, avec le concours d’un centre technique alsacien « VEREXAL » et l’aide de différentes structures départementales, un nouveau verger expérimental s’est constitué au Prédurupt dans le cadre d’un GIE. Enfin de jeunes agriculteurs, grâce à une formation pointue de technicien et de gestionnaire, relancent la plantation de jeunes vergers en haute-tige conduits en association avec des herbages.

Verger moderne basse tige aux Monts Durand (Bernard OUDOT).

LES ARBRES ISOLÉS

Bien souvent, peu de chose, un petit détail, suffit à embellir une vue qui ne semblait au départ que très banale. Ce peut être tout simplement un arbre isolé ou un bouquet d’arbres dans un paysage nu, horizontal, sans envergure. Notre regard est attiré par cet élément qui rythme une étendue trop homogène ; les arbres isolés constituent des points de repère. De par leur situation, ils mettent en valeur leurs silhouettes : la forme pyramidale de l’Aulne, les boules du Noyer, l’aspect colossal du chêne…

L’arbre isolé, en plus de son rôle paysager, s’avère utile d’un point de vue biologique, écologique et productif. Par exemple, il sert de relais (abri, nourriture, repos) pour la faune et produit des fruits. 

        Arbre isolé au Sarcenot